5 Mar 2018 | Actualité, Longs-métrages
« Hélène Cattet, Bruno Forzani’s Let the Corpses Tan (B+) was the essence of a hallucinogenic midnight movie. Featuring a cast of silhouettes, this kaleidoscopic tribute to a bygone era perfectly recaptures this aura without becoming a dull reproduction: it’s a better contemporary grindhouse flick than the grindhouse revival; a better contemporary Giallo than most present-day Giallo (including Cattet and Forzani’s own The Strange Colour of Your Body’s Tears), and a better neo-western than most neo-westerns. A Corsican hamlet atop a gorgeous mountain is the stage for an all-night shootout between the artists who reside there, the thieves who hide away there, a mother and her children who run away there, and the police who follow them all. » ...
5 Mar 2018 | Actualité, Longs-métrages
Est-ce que nous tenons ici un Tarantino made in France ? S’il est encore trop tôt pour faire de telles affirmations, le trailer du nouveau film du duo de réalisateurs Hélène Cattet et Bruno Forzani fait de belles promesses. Laissez bronzer les cadavres est une adaptation du roman éponyme écrit par Jean-Patrick Manchette et raconte l’histoire de trois braqueurs chassés par deux flics au coeur des côtes méditerranéennes : un lieu paradisiaque qui va vite se transformer en champ de bataille. Au programme : des gunfights, règlements de compte, du sang et quelques répliques délicieuses. Présentée hors compétition au Festival de Locarno dans la sélection Piazza Grande, cette petite bombe indépendante arrivera en salles le 18 octobre prochain. ...
5 Mar 2018 | Actualité, Longs-métrages
Il est 11 heures du matin. L’atmosphère est étouffante, l’ambiance solaire. Nous sommes au bord de la Méditerranée, en plein été. Mer d’azur, soleil de plomb… et 250 kilos d’or volés par Rhino et sa bande, qui ont trouvé la planque idéale : un village abandonné, coupé de tout, investi par une artiste et son alter ego masculin, tous deux en manque d’inspiration. Hélas, quelques invités surprises vont contrecarrer leur plan. Ce lieu paradisiaque, autrefois théâtre d’orgies et de happenings sauvages, va se transformer quelques heures plus tard en un véritable champ de bataille impitoyable et hallucinatoire. Après « Amer » et « L’étrange couleur des larmes de ton corps », le troisième long métrage d’Hélène Cattet et Bruno Forzani (H&B) concrétise un vieux fantasme du couple : l’adaptation du roman éponyme (Gallimard, 1971) écrit par deux auteurs à la fibre anarchiste, Jean-Patrick Manchette et Jean-Pierre Bastid. Ce polar gorgé d’influences cinématographiques, dont la particularité est de raconter son histoire en temps réel, constituait une matière rêvée pour ces deux cinéastes méticuleux, adeptes de cinéma de genre et de délires bricolés en pellicule. On n’est pas déçus : chaque photogramme de « Laissez bronzer les cadavres » est un régal. Tourné en S16mm, c’est un festin d’idées de cinéma et de figures de style oscillant entre western-spaghetti et giallo, où chaque élément du décor (un village abandonné dans l’aridité du bord de mer corse), le moindre mouvement de pupille des personnages (notamment Elina Löwensohn, ex-égérie des films d’Hal Hartley, Stéphane Ferrara, ancien boxeur qui a joué dans « Détective » de Godard et dans plusieurs polars urbains aux côtés de Jean-Paul Belmondo, et Bernie Bonvoisin, chanteur du groupe de hard...